Elizabeth Gumbs , The horrors of slavery

The English version of this article in PDF and below, the French text

Le 9 fevrier 1822, Elizabeth S. GUMBS envoie une petition au Gouverneur de Saint-Barthelemy, Johan NORDERLING.

Je pense que cette Elizabeth S. GUMBS est la mestive libre surnommée Betsy née à Anguilla en 1786 qui épouse le Suédois Gustaf SAHLSTEDT, douanier à Gustavia, en 1829 et avec qui elle a sept enfants avant 1822.

« En considération, non seulement des circonstances bien connues entourant l’achat du garçon mulâtre George, que je possède maintenant selon la preuve d’achat ci-jointe, mais aussi que ce jeune garçon ayant déjà visité deux fois la mère patrie où l’idée de l’esclavage a du marquer son esprit avec l’horreur dans laquelle il est vu par un peuple qui connait les bénéfices de la liberté, et aussi considérant les services rendus par le jeune homme en question, et la bonne estime dans laquelle la demanderesse le tient, votre demanderesse pense que tout s’accorde avec la justice et son propre sentiment d’émanciper le dit George de toute forme de servitude, sauf là où son libre arbitre le menera pour la présenter, la demanderesse prie donc humblement de son concours son Excellence et l’Honorable Cour pour cette demande, et que donc une lettre de manumission puisse être établie à la charge de votre demanderesse, liée dans le devoir, votre humble demanderesse, à jamais. »

FRANOM FSB 268 – Lettre Elizabeth S. GUMBS – 1822 – Page 1
FRANOM FSB 268 – Lettre Elizabeth S. GUMBS – 1822 – Page 2

Je ne connais pas le contexte de cette lettre, mais il semble qu’il y en ait un suffisamment fort, pour qu’il soit non seulement connu des autorités, mais aussi qu’il justifie cette demande de manumission. Il reste surprenant qu’un jeune mulâtre ait déjà fait deux fois le voyage vers la Suéde. Avait-il accompagné Elizabeth et sa famille en Suède ?

Elizabeth a l’air bien consciente des horreurs de l’esclavage, en tous cas, elle a bien compris qu’en dehors des Antilles, celui-ci est inacceptable.

Elizabeth continuera pourtant d’en posséder de nombreux, sur ses terres de Colombier et d’Anse Gascon ou dans ses maisons à Gustavia.



Catégories :esclavage, GUMBS, SLAVERY, Uncategorized

4 réponses

  1. Can this be transcribed in English please?

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Rétroliens

  1. Benjamin Pierre GUMBS – The Saint-Barth Islander

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