C’est en novembre 1788, dans l’inventaire des biens de Marie Rose PIMONT, veuve de Jacques « fils » GRÉAUX, et de Joseph ROUSTAN, qu’on trouve la mention la plus ancienne d’un quartier appelé «  Anse des Lézards ». Je pense qu’on donne ce nom à cette zone car jusqu’à cette date, il n’y avait qu’une habitation n’appartenant qu’à un seul propriétaire. La succession partage l’habitation en plusieurs parts, il n’y a donc plus d’ «Habitation des Lézards » mais plusieurs terrains avec des propriétaires différents.

D’après ce document, il semble que le « Quartier du Roy » est à ce moment là composé de deux parties, « Anse des Lézards » et « Anse des Cailles ». La pointe rocheuse qui sépare les deux anses semble faire partie de l’ « Anse des Lézards », en tous cas, elle faisait partie de l’ancienne Habitation.

On pourra noter que le « Quartier du Roy » est un quartier dont les limites bougent au fil du temps. Parfois il englobe une partie du quartier de « Saint-Jean », parfois aussi, jusqu’à certaines parties de celui de « Lurin ».

Dans les débuts de la colonisation, c’est même une paroisse, celle de « Sous le Vent » avec une petite église. Dans un rapport de novembre 1687, cette église est dite « bâtie en partie de méchante maçonnerie, couverte de paille, et le comble de méchant bois » alors que celle du « Quartier d’Orléans » est construite en bonne maçonnerie. On peut penser que cette église se trouvait quelque part dans le cimetière actuel de Saint-Jean, et peut-être que la croix en marque plus ou moins l’emplacement.

Aujourd’hui, le « Quartier du Roy » désigne plutôt le petit plateau qui domine l’ « Anse des Cailles ».

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