Guillaume Emile FALSON, 1893-1918

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Guillaume Emile FALSON (Photo P.Mafille)

Guillaume Emile FALSON, né à Gustavia, Saint-Barthelemy le 23 Aout 1893, fils de Anne Louise FALSON (neveu de Louis CHOISY et Emélie Octavie FALSON).

Il n’y a pas beaucoup d’information sur son livret militaire malheureusement.

On sait qu’il est affecté et incorporé au 144e Régiment d’Infanterie le 19 juillet 1917 en tant que soldat de 2e classe, sans aucune autre précision.

Il doit donc retrouver le soldat Jean Louis GRÉAUX de Flamands qui se trouve dans ce régiment depuis le 23 mai. Jean Louis GRÉAUX dit Sainte Rose, 1889-1937

Le 144eme est au sud de Lure en Haute-Saône entre Vesoul et Belfort. Il y reste jusqu’au 8 juillet (exercices, manoeuvres et repos) puis se met en route vers Hagenbach et Danmarie (sud de Mulhouse) où il le relève le 21eme Colonial le 14 juillet.

Le 22 septembre le régiment va sur Foussemagne, Chavannes-les-étangs, Traubach dans la même zone.

Le 04 octobre embarquement pour l’Argonne (Nord de la Meuse, Dommartin et Suippes), entre Chalon sur Marne et Verdun.

Passé au 28eme RI le 10 octobre 1917 dans les environs de Saint-Quentin (Séraucourt-le-Grand). Jean Louis GRÉAUX le suit aussi le même jour dans ce régiment, et on ne peut pas s’empêcher de penser que cela n’est pas un hasard.

Le 19 octobre relève du 119eme RI dans le secteur du « Pire-Aller ». Escarmouches toutes les nuits dans les petits boyaux dans la zone.

Dans le cadre de la relève de la 6eme DI Française par la 36e DI Britannique, le 28e RI se replie sur Berlancourt et Plessis-pate-d’oie au SO de Saint-Quentin le 11 Janvier, puis, le 19 janvier, transfert en train pour Arcis-sur-Aube et Sommesous (entre Vitry le François et Troyes). Repos, instruction et manoeuvres …et même une soirée, le 11 février, de représentation par le théâtre aux armées !

Le 25 fevrier le 28e quitte Mailly –le-Camp pour se porter sur Brienne-le-Chateau, puis le 3 mars transfert au nord de Vitry-le-François sous de fortes chutes de neige.

A partir du 05 mars le régiment est remonté au nord sur Somme-Suippes (entre Epernay et Verdun) puis dans le secteur de la Dormoise.

Le 23 Mars 1918, nouvelle mutation, mais cette fois ci il n’est pas accompagné du soldat GRÉAUX.

Il est affecté au 4e RMZ (Régiment de Marche de Zouaves) qui vient (au sein de la 76e brigade) de relever la 4e brigade du Maroc au SO de Reims (Mailly Champagne, Verzy, Verzenay) puis redescend encore un peu plus sud vers la Marne (Ville-en-Selve, Tauxières), puis, …

du 04 au 11 avril, le 4e RMZ est en cantonnement d’alerte à Hémévillers juste au NO de Compiègne…puis le 12 avril retour sur la Marne…tout près d’où ils étaient partis. Ils sont sur la rive N de la Marne, dans l’ouest de Epernay.

Du 13 au 24 avril, réorganisation du régiment et instruction.

Le 29 avril, le régiment se port en deux étapes à Ville-en-Tardennois (soit près de 120 km en 2 jours)…puis, après une journée de repos…repart pour 120 km à pied pour rejoindre Attichy entre Compiègne et Soissons. A partir du 7 mai monte vers Noyon pour remplacer la 1ere Division d’Infanterie dans le secteur de Carlepont, le long de l’Oise qui sépare les positions Françaises des positions Allemandes.

Le 12 mai le régiment reçoit une nouvelle citation à l’ordre de l’armée pour ses combats de la fin Mars 1918. La fourragère est remise par le président de la République en personne !

Escarmouches et patrouilles sur l’autre rive de l’Oise, des attaques Allemandes sont repoussées.

Le 30 mai grosse attaque Allemande qui veut franchir l’Oise. Le 4e RMZ doit pouvoir les retarder par tous les moyens. Les Allemands franchissent le fleuve mais sont arrêtés, mais la Division doit reculer. Les Allemands continuent de pousser les jours suivants avec de très puissantes préparations d’artillerie (avec, le 02 juin, par exemple « une débauche d’obus à gaz ». Combats journaliers avec plus ou moins d’intensité tout le mois de Juin le long de l’Oise.

Le 18 juillet le régiment se trouve dans les parages de Villiers-Hélon et du Plessier-Huleu au S de Soissons pour une grosse opération en direction générale de Fère-en-Tardenois.

Le soir il y a déjà 48 tués, 188 blessés et 159 disparus. On a fait pourtant 1200 prisonniers dont un Etat Major de régiment Allemand ainsi qu’une quarantaine de canons et un très grand nombre de mitrailleuses.

Le 19 juillet les combats continuent violement : 10 tués, 90 blessés et 50 disparus.

Le 20 juillet les combats continuent encore très violement : 16 tués, 118 bléssés et 17 disparus.

Pour le 4e RMZ les combats vont continuer encore jusqu’au 11 novembre.

Mais pas pour Guillaume Emile FALSON qui fait parti des 17 disparus, tombé dans les bois de Villers-Hélon dans l’Aisne, loin de chez lui.

Il est dans un premier temps porté disparus, puis, par un jugement rendu le 8 juillet 1922 il est déclaré mort à l’ennemi.

Son corps est à la Nécropole Nationale « Le Bois Roger » dans la commune d’Ambleny, dans l’Aisne. Carré K, tombe 203.

Il y a un Cénotaphe au cimetière de Saint-Jean avec son portrait en médaillon sur la croix.

Il est détenteur de la Médaille Militaire et de la Croix de Guerre avec une étoile de bronze (au Journal Officiel en 1924).

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extrait du journal officiel – 1924 – Décorations à titre posthume – Gallica.bnf.fr

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Cénotaphe au cimetière de Saint-Jean (Photo P.Mafille)



Catégories :1ere guerre mondiale, CHOISY, FALSON, GUSTAVIA, PORTRAITS

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Rétroliens

  1. Jean Louis GRÉAUX dit « Sainte Rose », 1889-1937 – The Saint-Barth Islander

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